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Tourisme

Visite guidée au cœur du village / Guided tour around the village

Arpentez le village ancien lors d'une promenade ludique et découvrez son histoire grâce à notre visite interactive commentée

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1. La Place du Vieux Four.

Alors qu’est créée à Paris, sous l’influence de Parmentier, la première école gratuite de boulangerie, la première boulangerie du village est installée ici en 1780, à l’emplacement de l’un des trois fours du village. C’est de là que la place tient son nom du « Vieux four ». La production boulangère tenait évidemment à l’époque un rôle social central du fait de son importance dans l’alimentation de la population. Nous pouvons donc imaginer l’impact de cette création qui a fait de la place du vieux four l’un des points d’ancrage de la population du village. La Place du Vieux Four fut d’ailleurs l’une des premières places éclairées par des lanternes à pétrole au début du 19° siècle. Près de la place, une chapelle érigée et tenue par des moines était présente dès le XIIIe siècle à l’emplacement de l’Office du tourisme actuel. Elle fut, comme d’autres édifices du village, endommagée par les tremblements de terre de 1909 et un local communal y prit ensuite place.

  • While the first free bakery school was created in Paris, under the influence of Parmentier, the first bakery in the village was set up here in 1780, on the site of one of the three village ovens. That is where the square takes its name from: the “Old oven”. Bread production obviously played a central social role at the time because of its importance for the population. We can therefore imagine the impact this creation which had, which made the Place du Vieux Four one of the anchor points for the population of the village. The Place du Vieux Four was also one of the first places lit by kerosene lanterns at the beginning of the 19th century. Near the square, a chapel, erected and maintained by monks, was present from the 13th century onward on the site of the current Tourist Office. It was, like other buildings in the village, damaged by the earthquakes of 1909 .

2. La rue Saint-Antoine

Cette rue a d’intéressant, qu’elle témoigne des anciennes limites de la ville d’Est en Ouest. Elle fut percée, en 1895 pour « ouvrir » l’urbanisation au nord de la Commune. Mais pourquoi ce souci des Éguillens d’en appeler à Saint-Antoine ? Dans la plupart des cas, on baptisait les places ou les rues des communes en attendant un « service » du Saint ainsi honoré. Dans le cas de Saint-Antoine, ce prêtre franciscain du 13° siècle, maître de doctrine spirituelle, mort à Padoue et canonisé en 1232, on lui attribue un an seulement après sa mort le don de permettre de retrouver les objets perdus. Les Éguillens avaient-ils égaré et miraculeusement retrouvé un objet de valeur.
Lorsqu’on remonte la rue Saint-Antoine côté Est, la rue Sainte Catherine s’offre à notre vue et nous permet de découvrir le développement de l’urbanisation du village au fil du temps, le long de la rue du Grand Logis jusqu’à la rue de la Caranque.

  • This street is interesting in that it testifies to the old limits of the city from east to west. It was constructed in 1895 to "open up" the urbanization to the north of the Commune. But why this concern of the Éguillens to appeal to Saint-Antoine? In most cases, the squares or streets of the communes were baptized while waiting for a “service” of the Saint thus honored. In the case of Saint-Antoine, this Franciscan priest of the 13th century, a master in spiritual doctrine, who died in Padua and was canonized in 1232, was credited only one year after his death with the gift of making it possible to find lost objects. The Éguillens had perhaps lost and miraculously found back a valuable object. When we go up the rue Saint-Antoine on the east side, the  rue Sainte Catherine comes into view and allows us to discover the development of the urbanization of the village over time, along the rue du Grand Logis until  the rue de la Caranque.

3. Impasse de l’Hôpital - Ancien Hôtel-Dieu / Rue des Plaideurs

L’ancien hospice (Hôtel-Dieu) fut construit au 17ème siècle au fond de l’impasse. Ce lieu a abrité de nombreuses activités : lieu d’accueil et d’isolement des malades durant des épidémies ; bureau de bienfaisance et école au cours du 19ème siècle. On y a aussi pratiqué l’élevage de vers à soie.

En ressortant de l’impasse, vous voilà de retour dans la rue des Plaideurs. Cette rue permettait aux habitants du château de sortir d’Éguilles en traversant le fossé qui l’entourait. Elle permettait une sortie côté Est du territoire. Son appellation est probablement due au fait que les Éguillens se révélèrent parfois querelleurs et qu’il fallait souvent l’intervention d’un officier de justice pour apaiser les tensions. On dit aussi que ces derniers et des avocats se sont installés dans cette rue.

De cette rue, vous remarquerez le clocher. Il ne s’agit pas du clocher de l’église. Il s’agit en réalité de la tour défensive du village, témoin de l’ancienneté d’Éguilles et de sa longue histoire.

  • The old hospice (Hôtel-Dieu) was built in the 17th century at the bottom of the impasse. This place has housed many activities: reception and isolation of patients during epidemics; charity office and school during the 19th century. Silkworms were also bred here. Coming out of the impasse, you are back in the rue des Plaideurs. This street allowed the inhabitants of the castle to leave Éguilles by crossing the ditch that surrounded the castle. It allowed an exit on the east side of the territory. Its name is probably due to the fact that the Éguillens sometimes turned out to be quarrelsome and that it often took the intervention of a judicial officer to ease the tensions. It is also said that justice officers and lawyers settled in the street. From this street, you will notice the bell tower. It's not the church steeple. It is actually the defensive tower of the village, witness to the antiquity of Éguilles and its long history.

4. Le Boulevard Léonce Artaud et l’abreuvoir

Léonce Artaud, Maire d’Eguilles (1945-1960) est le père de ce boulevard. Éguilles lui doit de nombreuses réalisations adaptées aux nouveaux besoins de vie des habitants : réseau d’adduction d’eau, réfection et agrandissement du réseau d’égouts. Dans cette rue, il faut remarquer la présence d’un abreuvoir qui servait lors de la transhumance des moutons, à la fin du printemps. Le flot du troupeau se déversait dans la ville et cet abreuvoir étanchait les soifs. Par mesures d’hygiène, cette fonction fut abandonnée à la fin du 19° siècle. Avant le percement de ce boulevard, tous les habitants de ce nouveau quartier que nous venons de voir ne pouvaient sortir du village que par la rue de la Garde. En créant le boulevard Léonce Artaud, les Eguillens pouvaient ainsi rejoindre le sud, sans passer par le centre du village. Ainsi, les sorties Est et Sud du village purent être accessibles. Surplombant le boulevard Léonce Artaud, on remarque la rue de la Caranque. L’origine de cette appellation n’est pas très précise. S’agit-il de la rue où se vendait le poisson méditerranéen appelé la caranque ? S’agit-il d’une rue permettant l’accès à des carrières anciennement creusées pour trouver des sources ? La légende dit même qu’on y trouverait des galeries romaines. En montant un peu cette rue, sur le trottoir de gauche se trouve la Chapelle des Sept Douleurs, également appelée la Chapelle de Notre Dame de Grâce.

  • Léonce Artaud, Mayor of Eguilles (1945-1960) is the father of this boulevard. Éguilles owes him many achievements adapted to the new needs of the inhabitants: water supply network, repair and extension of the sewer network. In this street, you will notice the presence of a drinking trough which was used during the transhumance of the sheep, at the end of spring. The herds poured into the city and this drinking trough quenched their thirst. For reasons of hygiene, this function was abandoned at the end of the 19th century. Before the opening of the boulevard, all the inhabitants of the new district could only leave the village by the rue de la Garde. With the creation of the Boulevard Léonce Artaud, the Eguillens could  reach the south, without going through the village center. Thus, the East and South exits of the village were accessible. Overlooking the boulevard Léonce Artaud, the rue de la Caranque can be seen. The origin of this name is not very precise. Is this the street where the Mediterranean fish called caranque was sold? Is it a street giving access to quarries formerly dug to find springs? According to the legend  Roman galleries could be found there. Going a little up this street, on the left sidewalk is the Chapel of Seven Sorrows, also called the Chapel of Our Lady of Grace.

5. La rue de la Garde, le lavoir

La rue de la Garde elle-même était la rue fortifiée, gardienne des remparts du fief d’Éguilles. En 1886, un superbe lavoir fut construit, ce qui permit d’assainir le quartier considéré comme un véritable cloaque par les habitants. Son eau provient d’une source alimentant l’abreuvoir également. L’eau d’une grande pureté était réputée. Les bourgeois d’Aix insistaient pour qu’on lave leur linge avec cette eau. Cette rue de la Garde reste le témoin d’une rue servant de premier rempart du château.

  • The Rue de la Garde itself was the fortified street, guardian of the ramparts of the stronghold of Éguilles. In 1886, a superb wash house was built, which enabled the district, considered a veritable cesspool by the inhabitants, to be cleaned. Its water comes from a spring that also feeds the trough. The water of great purity was famous. The bourgeois of Aix insisted that their linen be washed with this water. This rue de la Garde is the witness of a street serving as the first rampart of the castle.

 

6. La rue de l’Olivier

Au départ de cette rue, se trouve un olivier. On ne peut imaginer qu’il n’y ait eu qu’un seul olivier au 19° siècle à cet emplacement. Cette dénomination laisserait penser qu’il y eut ici un olivier un peu exceptionnel par sa taille ou sa production. Compte tenu de la vocation agricole d’Éguilles, il y avait sans doute des champs d’oliviers le long de cette voie. On dit aussi que cette rue fait référence à la famille de François Ollivier, (avec 2 « L ») notable d’Éguilles qui a réalisé les propriétés proches, telles celles des Lampis. La rue se termine par un porche, probablement l’ultime poste de garde du château. 

  • At the start of this street, there is an olive tree. We cannot imagine that there was only one olive tree there in the 19th century. This denomination would suggest that there was an olive tree here that was somewhat exceptional for its size or its production. Given the agricultural vocation of Éguilles, there were undoubtedly fields of olive trees along this path. It is also said that this street refers to the family of François Ollivier, (with 2 "L") a dignitary of Éguilles who built the nearby properties, such as those of Lampis. The street ends in a porch, probably the last guard post of the castle.

7. La rue Jean Dor

En vous aventurant sous le porche, vous tombez sur les magnifiques escaliers de la rue Jean Dor. Dès 1627, cette rue était occupée par des logements. Elle débouchait directement sur l’avenue du Grand Logis en passant derrière la Maison de la Communauté (bâtiment de la Police municipale). Elle sera fermée lors de l’agrandissement de la Maison de la Communauté (1821). En 1980-1990, seront aménagées des marches pour accéder au château. Sous le bâtiment de la Police municipale, si on creusait, on découvrirait un énorme mur en pierre, vestige de la Maison de la Communauté. Pourquoi le nom de Jean Dor ? Il s’agirait d’une famille de notables, dont Honorade Aubert, qui aurait épousé en 1622 Jean Dor de Grans. 

  • As you venture under the porch, you come across the magnificent stairs of the  Rue Jean Dor. As soon as 1627, this street was occupied by houses. It led directly to the Avenue du Grand Logis, passing behind the “Maison de la Communauté” (municipal police building). It was closed when the Maison de la Communauté was enlarged (1821). In 1980-1990, steps were added to give access to the castle. Beneath the municipal police building, after digging, we could discover an enormous stone wall, a remnant of the Community House. Why the name Jean Dor? Probably becouse in 1622 Honorade Aubert, who belonged to a family of dignitaries, married Jean Dor de Grans.

8. Le château, la rue du Grand Logis

L’ensemble majestueux qui attire le regard des visiteurs depuis la plaine de l’Arc date du 17ème siècle. Les querelles de famille et de religion, du 14ème au 16ème siecles, ont ruiné la forteresse médiévale. Il en reste cependant le donjon qui servit de base au clocher de l'église actuelle. A l’arrivée du nouveau seigneur d’Eguilles, Vincent de Boyer, au 17ème siècle, de grands projets voient le jour, comme l'édification d 'un nouveau château. Son épouse, Madeleine de Forbin en dirigea la construction de 1652 à 1672 avec l'architecte aixois Pierre Pavillon. Très différent des édifices bâtis sous Louis XIV en Provence, le château d’Eguilles se rapproche des forteresses médiévales par sa position dominante et des ouvrages militaires par son allure massive et ses tours carrées. Les archives attestent de la richesse et du raffinement de la décoration intérieure. Les fresques murales ont disparu, seules quelques sculptures ont résisté, tel les mascarons de la corniche et les dessus de porte en gypserie. En 1 859, la municipalité le rachète pour y installer une école, et loue les parties inoccupées du rez-de-chaussée : on y trouvera successivement le café Marroc, la poste, puis les cercles de la Fraternité et de l’Union.
La mairie s’y installe définitivement en 1913. Dans le hall d’entrée se trouve une horloge datant de 1860, remarquable par la masse de son contrepoids et par sa mécanique.

Adossée au château, l'église fut achevée en 1694, puis l'entrée fut reculée en 1913 suite à l'effondrement de la façade du au tremblement de terre.

Anciennement, la rue du Grand-Logis était un fossé ceinturant le fief seigneurial. Progressivement, on y construisit des bâtiments entourant le bourg originel avec un pont qui reliait la rue des Plaideurs. Mais alors pourquoi le Grand Logis ? Parce que dès le 16ème siècle, la rue accueillait une auberge ouverte aux voyageurs et cavaliers. Auberge que l’on qualifiait souvent de « relais de poste ». Au fil des années, ce lieu de voyages servit également de guichet d’octroi (droits d’accès au domaine du seigneur) ; cette fonction, peu prisée par l’opinion, fut abandonnée au 18° siècle.

  • The majestic ensemble that catches the eye of visitors from the plain of the Arc dates from the 17th century. Family and religious disputes from the 14th to the 16th centuries ruined the medieval fortress. However, the dungeon remains. It was used as the base for the bell tower of the current church. When the new lord of Eguilles, Vincent de Boyer, arrived in the 17th century, major projects were born, such as the construction of a new castle. His wife, Madeleine de Forbin supervised the construction from 1652 to 1672 with the Aix architect Pierre Pavillon. Very different from the buildings built under Louis XIV in Provence, the Château d'Eguilles looks like a medieval fortress with its dominant position and ressembles a military structure with its massive appearance and square towers. The archives attest to the richness and refinement of the interior decoration. The wall frescoes have disappeared, only a few sculptures have survived, such as the mascarons on the cornice and the plasterwork door tops. In 1859, the municipality bought it to install a school there, and rented the unoccupied parts of the ground floor: there were successively the Marroc café, the post office, then the circles of the Fraternity and the Union.

The town hall was moved there in 1913. In the entrance hall is a clock dating from 1860, remarkable for the mass of its counterweight and its mechanism.

Leaning against the castle, the church was completed in 1694, then the entrance was moved back in 1913 following the collapse of the facade due to the earthquake.

Formerly, the rue du Grand-Logis was a ditch surrounding the seignieurial stronghold. Gradually, buildings were built around the original town with a bridge that connected to the Rue des Plaideurs. But  why the Grand Logis ? Because as early as the 16th century, the street hosted an inn open to travelers and riders:  a "coaching inn". Over the years, this place of travel also served as a ticket office (access rights to the domain of the lord); this function, little valued by the public, was abandoned in the 18th century.

9. Le Barri 

Il faut rappeler qu’en vieux français le bary, c’est le rempart. Cette rue fut créée pour accéder au château par le premier rempart. Vous apercevrez en arpentant la rue du Barri, derrière le château, une petite place et un accès au bâtiment historique par un petit porche.

  • It should be remembered that in old French the bary means the rampart. This street was created to give access to the castle via the first rampart. As you walk along the rue du Barri, behind the castle, you will see a small square and an access to the historic building via a small porch.


 

10. La place Fontvieille

C’est ici que fut installé le premier lavoir d’Éguilles en 1878 complété par un toit en 1895. C’est également ici que se trouvait la première fontaine du village alimentée par les eaux drainantes de la falaise. Le vocable « fond » autrefois signifiait « fontaine » et « vieille » son ancienneté. Cette place est en quelque sorte le premier centre commercial d’Éguilles. Située au pied du château, elle était le centre de vie du village, avec la forge, l’abattoir et les deux fours.

  • Here was the first washhouse of Éguilles installed in 1878. It was completed with a roof in 1895. It is also here that the first fountain in the village was located, fed by water draining from the cliff. The term "font" formerly meant "fountain" and "vieille" means old. This square was in a way the first shopping center of Éguilles. Located at the foot of the castle, it was the center of village life, with the forge, the slaughterhouse and the two ovens.

11. La rue de la Glacière.

Cette rue était dit-on, fraîche grâce aux nombreux puits construits dans les jardins des maisons qui la bordaient. Elle était considérée comme un îlot de fraîcheur. On émet également l’hypothèse qu’il existait ici au 20ème siècle, un dépôt de réserve de glace pour la conservation des denrées.

  • This street was said to be cool thanks to the many wells built in the gardens of the houses bordering it. It was considered an island of freshness. In the 20th century, there may have been here an ice bank for the conservation of food.

 12.  La rue de la Treille, le moulin à huile, Marcel Arnaud

Descendez le petit escalier et continuez par la rue de la Treille, parallèle à la rue de la Glacière. Les habitants de cette rue laissaient volontairement monter des vignes aux façades de leur maison, qui devenaient ainsi de superbes treilles, d’où cette belle dénomination. À mi-parcours de la rue de la Treille, vous remarquerez un moulin à huile (1727). C’est le tout premier moulin à huile d’Eguilles, où les Éguillens apportaient leur récolte d’olives. Au bout de la place (à votre gauche quand vous faites face au moulin), une maison de village fait l’angle. C’était celle du peintre Marcel Arnaud (1877-1950). Ce peintre, ancien directeur du musée Granet, proche du style Cézannien réalisa de nombreuses peintures de la campagne éguillenne.

Vous pouvez ensuite rejoindre la rue du Portalet par la jolie Traverse du Portalet.

  • Go down the stairs and continue along the rue de la Treille, parallel to the rue de la Glacière. The inhabitants of this street voluntarily let vines grow on the fronts of their houses, which became superb trellises, hence this beautiful name. Halfway down the rue de la Treille, you will notice an oil mill (1727). This is the very first oil mill in Eguilles, where the Éguillens brought their harvest of olives. At the end of the square (on your left when you face the mill), a village house is on the corner. The  painter Marcel Arnaud lives there(1877-1950). He was director of the Granet museum. Close to the Cézannian style, he produced many paintings of the Eguille countryside. You can then reach the rue du Portalet via the pretty Traverse du Portalet

13. La rue du Portalet

Nous sommes au milieu de la rue du Portalet. Un peu plus haut sur la gauche une boulangerie et une épicerie y étaient installées. L’urbanisation montre ainsi le troisième rempart de la ville. Elle débouche sur un porche dont l’épaisseur des murs témoigne du rôle défensif de ce secteur de la commune. Bien sûr, son usage pouvait être quotidien : descendre dans les champs, une zone qui, au fil des siècles s’est urbanisée. On remarquera une fontaine qui, là aussi, permettait d’avoir de l’eau fraîche pour ces nouveaux lotissements, notamment la rue d’Aix. 

  • We are in the middle of the rue du Portalet. A little further up on the left, there were a bakery and a grocery store. The street leads to a porch whose thick walls testify to the defensive role of this sector of the town. Of course, it was used to go down into the fields, an area which, over the centuries, has become urbanized. You will notice a fountain that provided fresh water for these new housing estates, particularly the rue d'Aix.

14. La rue Marie Gasquet

Un peu plus bas, en prenant à droite, vous arriverez en bas de la rue Marie Gasquet. Autrefois, cette rue était dénommée rue des Horts, que l’on peut traduire par rue des Os, très probablement le site d’une morgue (hors les murs du château). Elle « jointe » avec la rue du Bassin qui alimentait tous les jardins bordants l’actuelle rue Marie Gasquet. Qui était Marie Gasquet ? Écrivaine provençale, née en 1872 à Saint-Rémy où elle mourut également en 1960. Elle fut l’épouse d’un personnage original, Joachim Gasquet, ami de Mistral, il appartenait au mouvement des Félibres. Marie Gasquet, filleule de Mistral, fut honorée du titre « Reine des Félibres ». Elle est l’auteure d’un livre à succès, à son époque, « Une enfance provençale » ou « Tante la Capucine ». Marie Gasquet s’installa à Éguilles sur cette propriété appelée Fontlaure. La commune a tenu à lui rendre hommage en donnant son nom à cette rue.

  • A little further down, turning right, you will arrive at the bottom of the rue Marie Gasquet. Formerly, this street was called rue des Horts, which can be translated by Bones street, most likely the site of a morgue (outside the castle walls). It "joined" with the rue du Bassin which supplied all the gardens bordering the current rue Marie Gasquet.

Who was Marie Gasquet?

A Provencal writer, born in 1872 in Saint-Rémy where she also died in 1960. She was the wife of an original character, Joachim Gasquet, a friend of Frederic Mistral. He belonged to the Félibres movement. Marie Gasquet, goddaughter of Mistral, was honored with the title "Reine des Félibres". She is the author of a successful book, in her time, "A Provencal Childhood" or "Tante la Capucine". Marie Gasquet settled in Éguilles on the property called Fontlaure. The municipality wanted to honour by to  giving her name to the street.

 

15. Le Parc Fontlaure

Marie Gasquet prenant possession de cette propriété l’appela Fontlaure en référence au laurier-thym. Le bâti et le parc furent créés par la grande famille aixoise et éguillenne : les Boyer d’Éguilles. Sur ce domaine, ils réalisèrent une demeure aisée pour l’un des membres de la famille : le marquis Jean Baptiste Boyer d’Éguilles, un intellectuel original, ami de Frédéric II de Prusse et de Voltaire. Ce siècle fut pour Éguilles le temps d’une notoriété séduisante. Par la suite, cette propriété fut acquise par diverses familles.

Le 1er juin 2012, Robert DAGORNE, maire d’Éguilles, fit l’acquisition de cet espace boisé classé, avec l’aide du Conseil du Territoire du Pays d’Aix et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Elle est la propriété des Éguillens qui peuvent se reposer sous les arbres centenaires.

  • When Marie Gasquet took possession of the property , she called it Fontlaure in reference to the laurel-thyme. The building and the park were created by the great family from Aix and Eguille: the Boyer d’Éguilles. On this estate, they built a comfortable residence for one of the family members: the Marquis Jean Baptiste Boyer d'Éguilles, an original intellectual, a friend of Frederick II of Prussia and Voltaire. That century was for Éguilles the time of a pleasant notoriety. Subsequently, the property was acquired by various families. On June 1st, 2012, Robert DAGORNE, Mayor of Éguilles, acquired this listed wooded area, with the help of the Council of the Territory of the Pays d'Aix and the General Council of Bouches-du-Rhône. It is now the property of the Éguillens who can rest under the hundred-year-old trees.

 

 

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